Le cyberjihad maintenant punissable par la loi
Le cyber jihad maintenant punissable par la loi
A noter que l’Etat Islamique a tendance à multiplier les attaques contre les sites de presse pour prouver certaines activités du cyber-jihad. Parallèlement, certains réseaux sociaux sont utilisés comme plateforme de communication et de recrutement des cyber-djihadistes qui se sont déplacés en Syrie pour faire la guerre.
Qu’est-ce que le cyber jihad ?
Est-il nécessaire de rappeler que le jihad se trouve dans une position islamique la plus mal comprise et la plus déformée parmi tant d’autres mouvements sur cette planète terre, surtout au niveau des musulmans qui ont des visées plutôt politiques. A noter pourtant que le terme jihad ne signifie pas « guerre sainte ».
Par contre, c’est l’explication d’une lutte sérieuse et sincère pour éradiquer l’injustice et l’oppression et pour réaliser le bien dans son ensemble de la société. A noter que la notion de jihad varie dans le temps et ses interprétations consécutives entrent en concurrence. Parallèlement, le cyber jihad est le moyen utilisé pour assurer la communication entre les membres qui ont les mêmes visions et préserver les mouvements à l’encontre des antagonistes potentiels. Le cyber jihad se sert également de l’internet que l’Etat islamique utilise contre l’injustice, notamment celle menée par les occidentaux. Cependant, il faut reconnaître que l’utilisation abusive du cyber jihad est sanctionnée par la loi.
Quelles sont les sanctions de la loi qui s’y rapporte ?
Un plan de prévention et de lutte contre le cyber jihad et des filières djihadistes en général est conçu dernièrement par les autorités françaises. A noter que le jihad ne représente pas instantanément une infraction dans la loi française.
Par contre, les citoyens français qui rejoignent une organisation terroriste sont poursuivis par la loi, même si l’action demeure un projet et que le citoyen n’a même pas quitté le sol français et qu’il agit en tant individu ou en tant que membre d’une association de malfaiteurs. L’Article 421-5 du code pénal stipule que la participation ou le projet de participation à une association de malfaiteurs est punie de 10 ans d’emprisonnement et d’au moins 225 milles euros d’amende. Pour les citoyens de moins de 18 ans, avec l’excuse de minorité, il pourrait y avoir un non-lieu mais n’exclut pas l’emprisonnement.
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